domingo, 28 de marzo de 2010

Historia de Apolo y Cyparissos


Apolo y Cyparissus, Claude-Marie Dubufe, 1821.
Le Cyprès qui s'élève en Pyramide, se trouva aussi parmi les autres arbres, que le son de la Lyre d'Orphée avait attirés sur le mont Rhodope. Il n'était que depuis peu de jours au nombre des arbres; c'était autrefois un jeune homme chéri d'Apollon, dont voici l'Histoire. Il y avait un Cerf consacré aux Nymphes des champs de Carthée; son bois qu'on avait pris soin de dorer, était si spacieux qu'il lui couvrait entièrement la tête. Un collier de perles, dont les Nymphes l'avaient orné, lui descendait jusqu'aux épaules; elles lui avaient mis aussi des pen­dants d'oreilles, et sur le front une houppe d'argent qui jouait avec grâce. Le Cerf apprivoisé, et moins timide que les autres animaux, entrait familièrement dans les maisons, et se laissait caresser par tout le monde; mais personne ne l'aimait tant que Cyparisse, le plus beau jeune homme de toute l'Ile de Cos. Il avait soin de le conduire dans les meilleurs pâturages, et de le faire boire dans les Fontaines les plus pures. Il ornait son bois de bouquets et de guirlandes, et il le conduisait avec un cordon couleur de pourpre. Un jour dansla saison la plus chaude de l'année, ce Cerf fatigué se coucha sur l'herbe, pour se reposer à l'ombre. Cyparisse, qui l'aperçut sans le reconnaître, le perça d'un coup de flèche, et cette méprise le jeta dans un si grand désespoir, qu'il résolut de se donner la mort. Apollon employa tous ses soins pour le consoler, et pour tâcher de lui faire comprendre que la perte qu'il venait de faire étant légère, sa douleur devait être modérée; mais rien ne fut capable d'adoucir son chagrin, et il priait sans cesse les Dieux de lui ôter la vie. Les larmes qu'il répandait en abondance, eurent bientôt épuisé tout son sang: son corps prit une couleur verdâtre, les beaux cheveux qui ombrageaient son front plus blanc que la neige, se hérissèrent, et s'élevèrent en Pyramide vers le Ciel. Apollon témoin de cette métamorphose gémit, et lui dit en soupirant: « Je pleurerai votre perte, Cyparisse, mais comme vous serez toujours présent aux funérailles, vous serez à jamais le compagnon des personnes affiigées. »

CYPARISSOS


Apolo y Cyparissos, Giulio Romano, 1596.
Cyparissos era hijo de Telephe (hijo de heracles y de Augé). De gran belleza, Cyparissos vivía en Céos (Kea, isla de las Cyclades), acompañado siempre de un ciervo sagrado consgrado a las Ninfas que él había domesticado. El ciervo estaba ornado de oro y piedras preciosas.
El dios Apolo se enamoró de él.
Un día de verano, el ciervo sagrado dormía y Cyparissos lo mató con una lanza sin darse cuenta. Horrorizado y desesperado, Cyparissos quiso morir, y pidió a los dioses la gracia de verter lágrimas por la eternidad.
Los dioses lo convirtieron en un ciprés, el árbol de la tristeza.
El ciprés es un árbol que crecía en los jardines griegos y que recordaba el amor fenecido de Apolo por Cyparissos.

ALBAHACA (Ocimum basilicum)


Albahaca (Basílico), plantado el sábado 27 de marzo 2010, 10°C (2 plantas)
Le basilic (appelé également par dévoiement "pistou") est une plante annuelle de la famille des Lamiacées (labiacées, labiées), tribu des Ocimeae, cultivée comme plante aromatique et condimentaire. Elle est la base du pesto, condiment emblématique de la cuisine italienne.
• Nom scientifique : Ocimum basilicum L., famille des Lamiacées.
• Noms communs : basilic commun, basilic romain, herbe royale, pistou.
Description
Le basilic commun est une plante annuelle de 20 à 60 cm de haut, à feuilles ovales-lancéolées, atteignant 2 à 3 cm. Les feuilles sont vert pâle à vert foncé, parfois pourpre violet chez certaines variétés.
Les tiges dressées, ramifiées, ont une section carrée comme beaucoup de labiées, elles ont tendance à devenir ligneuses et touffues.
Les fleurs, bilabiées, petites et blanches, ont la lèvre supérieure découpe en quatre lobes. Elles sont de petite taille et groupées en longs épis tubulaires, en forme de grappes allongées.
Les graines fines, oblongues, sont noires.
Histoire
Le terme basilic dériverait du grec ancien βαζιλικόν / basilikón (« plante royale »), lui-même dérivé de βασιλεὐς / basileús, roi, par le bas-latin basilicum, royal, en référence à la grande estime portée à cette herbe.
Cette plante, probablement originaire d'Iran ou d'Inde, est arrivée en Europe via le Moyen-Orient : en Italie et dans le sud de la France au IIe siècle, en Angleterre au XVIIe siècle, puis en Amérique avec les premiers émigrants.
Variétés
Principales espèces :
• Basilic à petites feuilles, au goût citronné, courant sur les marchés ; son parfum intense est parfait pour la cuisine (soupe au pistou, sauces).
o Petit basilic
o Basilic fin vert
o Basilic marseillais
o Basilic citron à feuille vert clair, presque jaune, conseillée pour éloigner les moustiques. Également nommée "pistou" dans le midi, cette espèce de basilic est un peu plus fragile (et donc un peu plus dur à cultiver) que les autres car cette espèce est plus sensible au soleil et au vent.
• Basilic à grandes feuilles (Ocimum minimum), à l'odeur de jasmin, de réglisse et de citron, dont les feuilles peuvent atteindre jusqu'à 10 cm.
o Grand vert
o Basilic à feuilles de laitue, cultivar Valentino, hauteur 50 cm, compact aux très grandes feuilles vert tendre, larges et cloquées, très parfumées.
o Basilic à feuilles frisées
• Basilic pourpre (à feuilles pourpres et fleurs rose pâle), aux feuilles souples et décoratives, au parfum doux et un peu poivré, s'utilise pour les salades.
• Basilic thaï, ses feuilles évoquent à la fois la menthe et le clou de girofle, et s'utilise avec les fruits de mer et dans les soupes exotiques.
• Basilic sacré (Ocimum tenuiflorum L. ou Ocimum sanctum), une espèce cultivée près des temples bouddhistes, notamment en Thaïlande.
Culture
La culture du basilic nécessite un climat chaud et ensoleillé, méditerranéen ou tropical. Il peut aussi se cultiver en pays tempérés, soit en pots ou jardinières, ou en pleine terre moyennant quelques précautions.
La culture du basilic nécessite cinq heures d'ensoleillement quotidien ; juillet-août est la période propice pour la récolte de ses feuilles à des fins de congélation.
Attention : le basilic craint le froid et ne résiste pas si la température descend en dessous de 10 °C.
Le basilic préfère un sol frais et bien drainé et une exposition abritée.
Il faut l'empêcher de monter en fleurs, donc pincer les extrémités des tiges quand les fleurs se forment.
La multiplication se fait par semis au printemps, vers mars-avril. En climat tempéré, il faut le faire en serre ou dans des pots maintenus à une température de l'ordre de 20 °C. Le repiquage en pleine terre peut se faire lorsque le sol s'est suffisamment réchauffé et que les gelées ne sont plus à craindre, soit vers la fin mai.
On peut le cultiver à côté d'autres plantes qui bénéficieront de sa présence : près des choux, des courges, des haricots, entre les pieds de tomate.
Utilisation
Pour l'alimentation
Comme herbe aromatique fraîche avec les salades, les tomates bien mûres, les courgettes, l'ail, les coquillages, les poissons (rouget), les œufs brouillés, le poulet, le lapin, le canard, les salades de crudités, les salades de riz, les pâtes et les sauces (vinaigrettes, au citron, à l'huile d'olive). Il s'utilise de préférence cru car il n'apprécie pas les cuissons longues qui atténuent son parfum. Pour les plats chauds il faut l'ajouter juste avant de servir pour lui conserver sa saveur vive et fraîche. Toujours pour des raisons de préservation de son arôme, il ne se mixe pas, mais se broie dans un mortier avec un pilon.
• La soupe au pistou est la recette de soupe traditionnelle de la Provence. C'est une soupe que l'on déguste exclusivement l'été. Pistou provient du latin Pestare qui signifie écraser car il est indispensable d'écraser les feuilles de basilic au mortier pour bien les incorporer à la préparation. Le mot pistou désigne donc la pommade qui accompagne cette soupe et non le plant de Basilic.
• Pesto (Ligurie): recette du nord-ouest de l'Italie. Pilé avec de l'huile d'olive, du pecorino (éventuellement du parmesan), des pignons et de l'ail, il donne une sauce onctueuse pour accompagner les pâtes.
• Pistou (sud de la France) : c'est une recette proche du Pesto italien, mais se prépare sans les pignons, pour accompagner les soupes d'été de légumes et de haricots blancs, les pâtes, les beignets de courgette ou d'aubergine.
• Spaghetti aux herbes
• Velouté de basilic au parmesan.
À noter :
• Le basilic est difficile à accommoder avec d'autres herbes, hormis le persil, le thym, le serpolet, la sarriette et à la rigueur le romarin.
• Il ne se conserve que deux jours au réfrigérateur, enveloppé serré dans un torchon ou dans du papier absorbant légèrement humide.
• Sec il perd tout son parfum et il vaut mieux le congeler ciselé.
• Il faut l'effeuiller avant de le ciseler car ses tiges sont parfois coriaces.
• On peut aussi l'écraser au mortier pour faire éclater les cellules qui contiennent l'huile essentielle et mieux libérer ses arômes.
• Le basilic se présente en brins ou en bouquets qui doivent être fermes et verts, mais il peut aussi s'acheter en pot, ce qui permet d'en disposer jusqu'à l'automne.
Comme huile essentielle pour les préparations de parfums et de liqueurs, la plante fraîche distillée donne une essence contenant de l'eucalyptol et de l'eugénol.
En Inde, le basilic est une plante sacrée et n'est pas utilisée dans l'alimentation.
En parapharmacie
Utilisation
• Partie utilisée : feuilles et sommités fleuries
• Propriété : Stomachique, carminatif, lactagogue, stupéfiant léger
• Mode d'emploi : Infusion, poudre, essence, oenolé, cataplasme, vaporisation
Sédatif, antispasmodique des voies digestives, diurétique, antimicrobien, contre l'indigestion et en tant que vermifuge. Il éloignerait les moustiques et c'est un remède contre l'héméralopie.
Le basilic possèderait aussi des vertus narcotiques.
Symbolique
En Inde, le basilic est une plante sacrée déposée en offrande à Vishnou, protecteur du monde, et à Krishna, un dieu sauveur du monde.
Durant l'Antiquité, il était considéré comme une plante royale.
Dans certaines régions d'Afrique, le basilic est utilisé pour conjurer le mauvais sort.
Dans l'Europe du Moyen âge, le basilic faisait partie des plantes de la sorcellerie avec la belladone et la digitale.
Dans le Decameron, Boccace raconte qu'Élisabeth, une de ses héroïnes, enterra la tête de son amant dans un pot de basilic arrosé de ses larmes.
Dans le langage des fleurs de l'Europe du XIXe siècle, il exprime la haine car selon la légende la plante poussait mieux si elle était injuriée en la cultivant.

TOMILLO (Thymus vulgaris)


Tomillo es el nombre común en español con el que se conocen a diversas plantas del género Thymus, de la familia de las labiadas (Lamiales) (Lamiaceae). El más común y conocido es Thymus vulgaris, que se emplea como condimento y como planta medicinal.
Descripción
Los tomillos son plantas perennes, de tallo leñoso, de escasa altura, que viven en suelos pobres y pedregosos de regiones secas. Sus hojas son diminutas y poseen esencias aromáticas.
Uso (Gastronómico)
El tomillo se usa frecuentemente para dar sabor a las carnes, sopas y guisos. Se utiliza en la cocinas de la cuenca mediterránea, como en la cocina catalana para elaborar la Sopa de "Farigola", en la cocina extremeña para realizar los adobos de la carne y también en la cocina francesa, siendo un componente importante en el bouquet garni, además de en las Hierbas de Provence. También se utiliza ampliamente en las cocinas del Caribe. En Jordania el condimento zahtar contiene tomillo como su ingrediente fundamental. El tomillo debe de añadirse al guisado en sus inicios para que sus aceites tengan tiempo de impregnarse.
Historia
Los antiguos egipcios utilizaban esta hierba en los embalsamamientos. Los griegos la utilizaban en sus baños y la quemaban como incienso en sus templos. Se cree que su extensión por toda Europa, se debe a los romanos y el uso que de él hacían para purificar sus viviendas.
En la Edad Media, las mujeres frecuentemente daban a sus caballeros y a los guerreros regalos en los que incluían hojas de tomillo, ya que creían que con esto aumentaban el coraje del portador. El tomillo también se usaba como incienso en los funerales y se ponía también en el ataúd con lo que suponían asegurar un buen tránsito a la próxima vida.
Especies
El género posee cerca de 350 especies, entre ellas:
• Thymus adamovicii
• Thymus bracteosus
• Thymus broussonetii
• Thymus caespititius
• Thymus camphoratus
• Thymus capitatus
• Thymus capitellatus
• Thymus carnosus
• Thymus cephalotus
• Thymus cherlerioides
• Thymus ciliatus
• Thymus cilicicus
• Thymus cimicinus
• Thymus comosus
• Thymus comptus
• Thymus doerfleri
• Thymus glabrescens
• Thymus herba-barona
• Thymus hirsutus
• Thymus hyemalis
• Thymus integer
• Thymus lanuginosus
• Thymus leucotrichus
• Thymus longicaulis
• Thymus longiflorus
• Thymus mastichina
• Thymus membranaceus
• Thymus montanus
• Thymus moroderi
• Thymus nummularis
• Thymus odoratissimus
• Thymus pallasianus
• Thymus pannonicus
• Thymus piperella
• Thymus praecox
• Thymus pseudolanuginosus
• Thymus pulegioides
• Thymus quinquecostatus
• Thymus richardii
• Thymus serpyllum
• Thymus striatus
• Thymus thracicus
• Thymus villosus
• Thymus vulgaris
• Thymus zygis
o Thymus zygis subsp. gracilis

sábado, 27 de marzo de 2010

ROMERO (Rosmarinus officinalis)


Plantado el sábado 27 de marzo 2010, 10° (día frío)

Le romarin, Rosmarinus officinalis, est un arbrisseau de la famille des Lamiacées (ou labiées), poussant à l'état sauvage sur le pourtour méditerranéen, en particulier dans les garrigues arides et rocailleuses, sur terrains calcaires. Il se cultive dans les jardins. Il possède de nombreuses vertus phytothérapeutiques, mais c'est aussi une herbe condimentaire et une plante mellifère (le miel de romarin est très réputé), ainsi qu'un produit fréquemment utilisé en parfumerie. Rosmarinus signifie en latin rosée de mer.
Le romarin peut atteindre jusqu'à 1,50 m de hauteur (jusqu'à 2m en culture). Il est facilement reconnaissable en toute saison à ses feuilles persistantes sans pétiole, coriaces, beaucoup plus longues que larges, aux bords légèrement enroulés, vert sombre luisant sur le dessus, blanchâtres en dessous. Leur odeur, très camphrée, évoque aussi l'encens.
La floraison commence dès le mois de février (parfois en janvier) et se poursuit jusqu'en avril-mai. La couleur des fleurs, qui se présentent en grappes assez semblables à des épis, varie du bleu pâle au violet (on trouve plus rarement la variété à fleurs blanches R. officinalis albiflorus). Leur calice est velu, à dents bordées de blanc. Elles portent deux étamines ayant une petite dent vers leur base. La lèvre inférieure de la corolle est profondément divisée, faisant penser au labelle de certaines orchidées. Comme pour la plupart des lamiacées, le fruit est un tétrakène (de couleur brune).
Culture
Le romarin se cultive en des lieux secs et chauds.
Il se multiplie facilement au printemps ou à l'automne par bouturage, marcottage ou semis.
Principaux constituants
• Huile essentielle (bornéol, camphène, camphre, cinéol)
• Flavonoïdes (apigénine, diosmine)
• Tanins
• Acide rosmarinique
• Diterpènes
• Rosmaricine
Utilisations diverses
Cuisine
Très facile à faire sécher, le romarin est un aromate apprécié, aux utilisations diverses. On l'emploie dans les ragoûts et les civets, les soupes, les marinades, sur les grillades. On s'en sert aussi pour parfumer des flans ou des confitures. Parmi les recettes assez récentes, on peut signaler celle de filets de poisson (dorade ou truite) à la crème de romarin, celle-ci est préparée en faisant infuser le romarin dans du fumet de poisson; après avoir été passée au chinois, l'infusion est mêlée à de la crème fraîche qu'on fait réduire, avant d'en napper les filets. Un autre type de crème au romarin est utilisé en dessert, notamment pour napper un pudding aux poires ou accompagner une assiette de fruits rouges; la crème est composée de lait, de jaunes d'œuf, de sucre et de vanille, et de romarin. Le romarin est un peu salé par lui-même, on doit l'employer avec parcimonie, son arôme doit rester très discret et ne pas envahir le plat auquel il est associé.
En boisson: le sirop de romarin [1]. On peut aussi s'en servir pour napper du fromage, ou tout simplement une salade de fruits.
Romarin et barbecue: Les branches de romarin parfument les aliments cuits sur le barbecue. Déposez-en quelques-unes sur les charbons ou utilisez-les comme brochettes pour les légumes. Coupez l'extrémité inférieure des tiges pour faciliter l'embrochage. Si certains légumes sont difficiles à transpercer, pratiquez une ouverture avec un gros cure-dent ou une brochette en bois avant de les enfiler sur la tige de romarin.
Un pinceau confectionné avec quelques branches de cette herbe peut servir à badigeonner les aliments en cours de cuisson, tout en les aromatisant.
Phytothérapie
Le romarin est réputé pour activer et faciliter les fonctions digestives, en particulier le travail de la vésicule biliaire (il est cholagogue, facilitant l'évacuation de la bile). Il est également antispasmodique, et son action stimulante sur le système nerveux permet de le recommander pour traiter les divers cas d'asthénie. On l'utilisait autrefois en compresses pour soigner les rhumatismes, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Les propriétés du romarin sont contenues dans les feuilles et les extrémités florales. Une des façons les plus simples de l'utiliser est de le prendre en infusion (ou en décoction), où ses propriétés digestives font merveille. On peut aussi, pour des traitements de longue durée, prendre des gélules vendues en pharmacie. Autre présentation : l'huile essentielle, utilisée soit en massages, soit dans le bain, soit par voie orale.
Parfumerie
L'utilisation du romarin en parfumerie est très ancienne. On connaît en particulier l' eau de la Reine de Hongrie , alcoolat fréquemment utilisé au XVIIe siècle et qui pourrait dater du XIVe siècle, dont le romarin était un des principaux composants. Le nom vient de la reine Élisabeth de Hongrie, qui l'aurait utilisé en 1378 à l'âge de 78 ans ; l'eau lui aurait rendu sa fraîcheur à tel point que le roi de Pologne l'aurait demandée en mariage.
L'essence est obtenue par la distillation des branches, de préférence en n'utilisant que les sommités fleuries. Elle contient notamment du bornéol, du cinéol (ou eucalyptol), du camphène et du pinène. Le romarin entre dans la composition de parfums surtout masculins, hespéridés aromatiques (eaux de Cologne), boisés et fougères aromatiques.
Légende
Selon une légende, le romarin était à l'origine une plante à fleurs blanches. Avant de donner naissance à l'enfant Jésus, Marie, aurait déposé sa cape de couleur bleue sur un romarin planté devant l'étable. La cape aurait déteint sur l'arbrisseau et c'est ainsi que, depuis, tous les romarins fleurissent bleus.
Certains voient dans cette légende une autre origine possible au nom Romarin à savoir « Rose de Marie » (l'appellation anglaise étant d'ailleurs Rosemary)...

martes, 23 de marzo de 2010

Principales especies de Salvia


Salvia aegyptiaca L.
Salvia aethiopis L., la sauge d'Éthiopie
Salvia africana L.
Salvia albocaerulea Linden
Salvia algeriensis Desf.
Salvia amarissima Ortega
Salvia amplexicaulis Lam.
Salvia apiana Jeps. , la sauge blanche
Salvia argentea L., la sauge argentée
Salvia aurea L.
Salvia austriaca Jacq.
Salvia axillaris Moc. & Sessé ex Benth.
Salvia azurea Lam.
Salvia bertolonii Vis.
Salvia biflora Ruiz & Pav.
Salvia bowleyana Dunn
Salvia broussonetii Benth.
Salvia buchananii Hedge
Salvia bulleyana Diels
Salvia campanulata Wall. ex Benth.
Salvia canariensis L.
Salvia candelabrum Boiss., la sauge candélabre
Salvia carduacea Benth.
Salvia chionantha Boiss.
Salvia clevelandii (A. Gray) Greene
Salvia coccinea Buc'hoz ex Etl.
Salvia columbariae Benth.
Salvia darcyi J.Compton
Salvia deserta Schangin
Salvia dichroa Hook. f.
Salvia discolor Kunth
Salvia divinorum Epling & Játiva, la sauge des devins
Salvia dolicantha E. Peter
Salvia dombeyi Epling
Salvia dominica L.
Salvia dorrii (Kellogg) Abrams
Salvia dumetorum Andrz. ex Besser
Salvia earlei Wooton & Standl.
Salvia eigii Zohary
Salvia elegans origine mexique
Salvia farinacea Benth.
Salvia florida Benth.
Salvia forskahlii L.
Salvia fruticosa Mill.
Salvia funerea M. E. Jones
Salvia gesneriflora Lindl.
Salvia glutinosa L., la sauge glutineuse
Salvia grandiflora Etl.
Salvia greggii A. Gray
Salvia guaranitica A. St.-Hil. ex Benth.
Salvia hempsteadiana S. F. Blake
Salvia henryi A. Gray
Salvia hians Royle ex Benth.
Salvia hierosolymitana Boiss.
Salvia hispanica L., la sauge aztèque ou « chia »
Salvia indica L.
Salvia judaica Boiss.
Salvia jurisicii Kosanin
Salvia lanigera Poir.
Salvia lavandulifolia Vahl
Salvia leonuroides Gloxin
Salvia leucophylla
Salvia limbata C. A. Mey.
Salvia lindenii Benth.
Salvia lupulina Fernald
Salvia lyrata L.
Salvia mellifera Greene
Salvia mexicana L.
Salvia microphylla Kunth
Salvia microstegia Boiss. & Balansa
Salvia miltiorrhiza Bunge
Salvia miniata Fernald
Salvia mocinoi Benth.
Salvia moorcroftiana Benth.
Salvia napifolia Jacq.
Salvia occidentalis Sw.
Salvia officinalis L., la sauge officinale
Salvia oppositiflora Ruiz & Pav.
Salvia pachyphylla Epling
Salvia palaestina Benth.
Salvia patens Cav.
Salvia pentstemonoides Kunth & C. D. Bouché
Salvia phlomoides Asso
Salvia pinnata L.
Salvia plebeia R. Br.
Salvia polystachya M. Martens & Galeotti
Salvia pomifera L.
Salvia popenoei S. F. Blake
Salvia potus Epling
Salvia pratensis L., la sauge des prés
Salvia przewalskii Maxim.
Salvia reflexa Hornem.
Salvia regeliana Trautv.
Salvia regla Cav.
Salvia rhombifolia Ruiz & Pav.
Salvia ringens Sm.
Salvia roborowskii Maxim.
Salvia roemeriana Scheele
Salvia sagittata Ruiz & Pav.
Salvia samuelssonii Rech. f.
Salvia sclarea L. , la sauge sclarée
Salvia sinaloensis Fernald
Salvia sonomensis
Salvia spinosa L.
Salvia splendens Sellow ex Schult., la sauge splendide
Salvia squalens Kunth
Salvia stenophylla Burch. ex Benth.
Salvia ×superba Stapf
Salvia sylvestris L., , la sauge sylvestre
Salvia syriaca L.
Salvia tesquicola Klokov & Pobed.
Salvia texana (Scheele) Torr.
Salvia tiliifolia Vahl
Salvia transsilvanica Schur
Salvia tubiflora Sm.
Salvia urica Epling
Salvia verbenaca L., la sauge verveine
Salvia verticillata L., la sauge verticillée
Salvia virgata Jacq.
Salvia viridis L.
Salvia whitehousei Alziar

Salvia (Salvia officinalis)


Salvia officinalis
Plantada el 23 de marzo 2010, por la tarde, 15°C.
Les sauges (nom scientifique : Salvia) sont un genre de plantes de la famille des Lamiacées qui comprend plus de 900 espèces, annuelles, bisannuelles, vivaces ou arbustives. Une dizaine d'entre elles sont indigènes en Europe, la sauge des prés par exemple.
Le nom vient du latin salvare, « sauver ». Certaines espèces de sauge, principalement la sauge officinale, possèdent en effet de nombreuses vertus médicinales. Elles étaient considérées au Moyen Âge comme une panacée. Les sommités fleuries et les feuilles de deux espèces principalement, la sauge sclarée (Salvia sclarea) et la sauge officinale (Salvia officinalis), étaient utilisées en infusions et décoctions.
Certaines espèces de sauges, en particulier Salvia divinorum (la « sauge divinatoire », connue localement sous des noms divers comme hojas de la pastora ou yerba de María), possèdent des effets hallucinogènes, et sont encore employées dans les rites chamaniques de certaines tribus d'Indiens d'Amérique ou comme psychotrope. La très grande majorité des espèces est cependant totalement inoffensive.
De nos jours, la sauge est surtout employée comme herbe aromatique. Son goût est puissant, légèrement amer et camphré. Elle se marie bien avec le porc et les plats à base de volaille (poulet, dinde, canard).
De nombreuses recettes de légumes font appel à la sauge pour aromatiser les plats (pomme de terre, féculents,...).
Elle est utilisée dans des préparations comme l'aïga bolhida ou l'arista (carré de porc rôti).
Enfin, certaines espèces sont purement ornementales
Aire de répartition
On la retrouve dans toutes les zones tempérées, sur des sols bien drainés et les sites doivent être bien ensoleillés. Sur sol argileux faire un apport de sable.
Un peu d'histoire
Sauge officinale
La sauge était une des plantes salvatrices du Moyen Âge. Reconnue par les Chinois, ces derniers n'hésitaient pas à échanger leurs feuilles de thé les plus précieuses contre des feuilles de sauge. Louis XIV en avait même fait sa tisane d'élection et en servait à tout propos. Les Grecs, les Romains et les Arabes l'employaient communément comme tonique et en compresse contre les morsures de serpent. Au XVIe siècle, le botaniste Jacob Tabernae-Montanus raconte que les femmes égyptiennes avaient l'habitude de boire du jus de sauge pour accroître leur fertilité.
Au XVIIIe siècle, on roule les feuilles de sauge comme des cigarettes. Tous les asthmatiques se mettaient à fumer de la sauge dès l'apparition du premier pollen printanier. La plante était associée à l'immortalité et à la longévité. Certains groupes d'Amérindiens mélangeaient la sauge avec de la graisse d'ours pour guérir les problèmes de peau. On a aussi utilisé la plante pour traiter les verrues.
"Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin d'un médecin" (dicton provençal)
Dans l'ère préhispanique et depuis l'Antiquité, les Aztèques (et avant eux, les Mayas) ont cultivé une variété locale de sauge, le « chia » (Salvia hispanica), qui a donné son nom à l'État mexicain du Chiapas (eaux/rivière du chia) ; les graines de chia constituaient alors la troisième source alimentaire végétale après les variétés de maïs et de blé. La culture de chia a ensuite presque disparu pour ne subsister qu'à l’état sauvage, pour des raisons politiques et religieuses (car la graine servait aussi de monnaie d'échange et dans les offrandes rituelles). On redécouvre aujourd'hui ses vertus en matière de nutrition, car sa petite graine ovale ou ronde (d’environ 1 mm de diamètre), généralement grise, mêlée de taches noires ou blanches, et qu'on peut consommer de la même façon que le riz ou la semoule de blé, est très riche en acides gras polyinsaturés cis (dont plus de 60% d'oméga-3) et pratiquement exempte de tout composé toxique (notamment, absence de ricine et produits similaires) ou phyto-hormonal.
Aujourd'hui à nouveau cultivée en Amérique centrale et dans le sud des États-Unis, la graine de chia est une source alternative d’oméga-3, préférable au soja ou même à la graine de lin qui font l’objet de surveillance de la part des autorités sanitaires à cause de leur trop fort apport en flavonoïdes actifs (propriétés hormonales comparable aux œstrogènes) ou aux huiles de poisson (dont la pêche est aujourd’hui limitée et dont les sous-produits ne sont plus exempts de composés polluants). Cette semence fait partie des « nouvelles » espèces alimentaires dont l’usage devrait se développer et faire l’objet de recommandations, d’autant plus que sa culture est nettement moins exigeante en ressources naturelles que celle du soja et nécessite beaucoup moins d’engrais azotés (polluants des nappes aquifères et de l’atmosphère). En France, on la trouve vendue souvent associée à des produits céréaliers comme le boulghour méditerranéen.
Confusion
Phlomis fruticosa dit "sauge de Jérusalem" en fleur.
Le Phlomis fruticosa est souvent nommé "sauge de Jérusalem", mais ne fait pas partie du genre Salvia, malgré son aspect visuel comparable, surtout au niveau des feuilles. Il est simplement membre des lamiaceae. De même le Teucrium scorodonia est appelé sauge des bois.
Composition
Diterpènes et triterpènes, salvène, flavonoïdes, huile essentielle à thuyone, tanins.
Propriétés médicinales
Antiseptique, Antispasmodique, Antisudorale, Apéritive, Bactéricide, Calmante, Céphalique, Coronarienne, Digestive, Énergétique, Enraye la montée de lait, Diurétique léger, Emménagogue, Fébrifuge, Laxative, Fluidifiant sanguin, Stimule la mémoire, Tonique. La sauge possède une action œstrogénique. c'est un régulateur hormonal qui agit sur la sphère uro-génitale féminine en cas de trouble.[réf. nécessaire]
Bibliographie
• La Connaissance des Sauges de Christian Froissart, 320 p., Avril 2008, Edisud - ISBN 978-2-7449-0735-7
• Au pays des sauges. Bernard Bertrand, Annie-Jeanne Bertrand, 01/01/2002 Terran (Editions de) - ISBN 2-913288-24-3

lunes, 22 de marzo de 2010

Olivo (Olea europaea)


Comprado el 20 de marzo 2010, de 20cm de alto, con botones de flores y hojas pequeñas pero firmes.
Trasplantado en una maceta de 40cm de diámetro, 36cm de alto, día luminoso, algo fresco (temperaturas anunciadas, mínimo 8°C, máximo 15°C).
L'olivier fait partie de la famille des oléacées qui comprend, entre autres, les lilas (Syringia), les troènes (Ligustrum) et les frênes (Fraxinus), ainsi que nombre d'arbustes comme les forsythias, les jasmins.
Très rameux, au tronc noueux, au bois dur et dense, à l'écorce brune crevassée, il peut atteindre quinze à vingt mètres de hauteur, et vivre très longtemps. Cependant, sous l'action d'animaux de pâture, ou dans des zones extrêmement ventées, ou exposées aux embruns, il conserve une forme buissonnante, de défense, et maintient la forme d'une boule compacte et impénétrable, lui donnant l'aspect d'un buisson épineux. Dans la plupart des modes de culture, les oliviers sont maintenus à une hauteur de trois à sept mètres afin de faciliter leur entretien et la récolte des fruits.
Les feuilles sont opposées, ovales allongées, portées par un court pétiole, coriaces, entières, enroulées sur les bords, d'un vert foncé luisant sur la face supérieure, et d'un vert clair argenté avec une nervure médiane saillante sur la face inférieure. Le feuillage est persistant, donc toujours vert, mais cela ne veut pas dire que ses feuilles sont immortelles. Elles vivent en moyenne trois ans puis jaunissent et tombent, principalement en été. En cas de sécheresse, les feuilles sont capables de perdre jusqu'à 60 % de leur eau, de réduire fortement la photosynthèse et de fermer les stomates permettant les échanges gazeux pour réduire les pertes en eau par évapotranspiration, permettant ainsi la survie de l'arbre au détriment de la production fructi-florale.
Les fleurs sont blanches avec une corolle, deux étamines, un calice à quatre pétales ovales, et un ovaire de forme arrondie qui porte un style assez épais et terminé par un stigmate. Cet ovaire contient deux ovules. Les fleurs sont regroupées en petites grappes de dix à vingt, poussant à l'aisselle des feuilles au début du printemps sur les rameaux âgés de deux ans.
La plupart des oliviers sont auto-fertiles, c'est-à-dire que leur propre pollen peut féconder leurs propres ovaires. La fécondation se fait principalement par l'action du vent et la période de fertilité ne dure qu'une petite semaine par année. S'il ne pleut pas trop durant cette période, 5 à 10% des fleurs produiront des fruits pour une bonne production.
Le fruit, l'olive est une drupe, dont la peau (épicarpe) est recouverte d'une matière cireuse imperméable à l'eau (la pruine), avec une pulpe (mésocarpe) charnue riche en matière grasse stockée durant la lipogénèse, de la fin août jusqu'à la véraison. D'abord vert, il devient noir à maturité complète. Le noyau très dur, osseux, est formé d'une enveloppe (endocarpe) qui se sclérifie l'été à partir de la fin juillet, et contient une amande avec deux ovaires, dont l'un est généralement stérile et non-fonctionnel: cette graine (rarement deux) produit un embryon, qui donnera un nouvel olivier si les conditions sont favorables.
Lors de la germination du noyau, le jeune plant développe une racine pivotante. Puis en croissant, l'olivier développe un système racinaire essentiellement peu profond (jusqu'à 180 cm) à développement latéral, dont les racines principales débordent peu l’aplomb du feuillage, alors que les racines secondaires et les radicelles peuvent explorer une surface de sol considérable. Le chevelu racinaire se limite en général au premier mètre de sol et est particulièrement développé dans les zones plus humides. Au-delà du premier mètre poussent des racines permettant l'alimentation de l'arbre en cas de sécheresse. Seules les radicelles émises au cours de l'année permettent l'absorption de l'eau. Les racines de l'olivier sont capables d'extraire de l'eau en exerçant une importante force de succion de l'ordre de - 25 bars sur le sol, contre - 15 bars en général pour les autres espèces fruitières, lui permettant de prospérer là où d'autres se flétriraient. Pour limiter la concurrence hydrique entre les oliviers, l'espacement entre les arbres doit tenir compte des ressources en eau : la plantation sera plus rapprochée dans les oliveraies irriguées et plus espacée dans les vergers en culture pluviale soumis à la sécheresse.

miércoles, 3 de marzo de 2010

Apolo y Daphné, de Gian Lorenzo BERNINI


Esculpida entre 1622 y 1625, se encuentra en la Galleria Borghese de Roma, donde pude admirarla por primera vez hace algunos años.
Encargada en 1622 por el cardenal Scipione Borghese (1576-1633), Cardenal-presbítero de San Crisógono en el Trastevere.

El Laurel de Apolo (Laurus Nobilis)


No se concibe el Jardín de la Pitonisa sin el Laurel de Apolo.
Es un arbusto de tipo persistence, de hjas coriáceas común a la cuenca del Mediterráneo. Puede medir de 2 a 6 metros de altura, su tronco es de color gris en la parte baja y verde en lo alto. Sus hojas son lanceoláceas, alternadas, coriáceas, verde oscuro en la parte superior y más claro en la parte inferior. Cuando se frotan las hojas respiran un aroma fresco pero intenso.
Tiene flores blancuzcas que aparecen entre marzo y abril; están agrupadas de 4 a 6 en pequeñas sombrillas.
Las hojas del laurel contienen un aceite esencial que representan de 1 a 3% del peso seco. El aceite contiene de 30 a 70% de cineol y alcaloides responsables de una actividad tóxica (puede alterar las células hasta destruirlas)
Su fruto es una baya, negro-violácea, ovoide y desnuda.
El laurel es símbolo del dios Apolo.
Según Ovidio, la ninfa Dafne,el primer amor de Apolo, le huía en una larga persecución e iba a ser atrapada cuando su padre el dios río Pénée, la convirtió en laurel. Desde entonces Apolo tomó el laurel como su árbol representativo y le consagró para los triunfos, cantos y poemas.
Es así como los poetas en la Grecia antigua iban coronados de laurel.
El laurel es también un símbolo de la paz.